De l’écologie environnementale à l’écologie intérieure
Nos préoccupations actuelles pour l’avenir de la planète n’ont jamais autant alimenté les médias principaux.
Le devenir de l’homme, lui aussi, prend une place prépondérante dans nos réflexions portant sur le monde de demain. Cependant, il n’est nullement fait allusion au lien avec notre propre écologie intérieure.
Tout porte à croire que le combat se situe hors de nous : consommer raisonnablement, se déplacer et voyager de manière plus responsable, prendre soin de la nature, valoriser le recyclage.
Aucune grande communication n’est cependant instaurée pour porter à la connaissance du plus grand nombre, la nécessité de nous accorder intérieurement, de gagner en conscience.
Or, nous devrions probablement nous soucier d’être à l’écoute de nos intuitions, de nos valeurs, de ce qui fait sens pour nous, afin de nous sentir nourris par notre existence et non pas épuisés et vampirisés par un système sociétal, la plupart du temps, loin d’être en adéquation avec nos propres aspirations profondes.
Nous ne pouvons contribuer à la sauvegarde de notre environnement qu’en créant, en nous, la même démarche interne. En somme, mieux connaitre notre propre façon de consommer notre vie, afin d’agir en conscience avec notre environnement.
Car développer notre côté « écolo » doit être porteur de sens au quotidien. S’entendre dire que « trier c’est bon pour la planète », ne suffit plus. Il faut d’abord comprendre pour quoi nous faisons les choses, mais aussi se sentir disponible dans notre esprit pour pouvoir agir de façon engagée.
C’est sur ce dernier point que nous nous heurtons bien souvent à nos propres limites. Nous ne sommes peut-être pas toujours en capacité de nous reconnaitre dans les solutions envisagées par les institutions et les médias. Or, aujourd’hui, tout est interconnecté et ne fait qu’un. Il s’agit d’envisager le monde dans sa complexité, tout en s’y incluant.
Nous avons besoin de prendre un peu de recul face aux tourbillons du quotidien, afin de considérer nos réflexions, nos orientations mais aussi nos actions sous un angle nouveau. Nous pouvons donc nous souhaiter à tous d’apprendre à mobiliser nos ressources pour plus de réflexivité, de façon à participer pleinement aux enjeux environnementaux et sociétaux des années à venir, tout en nous sentant en nous même, sur notre chemin.